Adamo ed Eva, la prima storia d'amore
Notez-le:
3.5
(4)
Description :
L'aube des Temps. Adam erre seul. Il s'ennuie et rêve d'une compagne qui, une nuit d'orage, prend vie sur une plage. Eve est née, et ensemble ils vont découvrir la beauté de la Terre mais aussi les choses de la vie, poussés par le ssssssss...sserpent. Après avoir dû combattre des animaux préhistoriques et une tribu cannibale, Adam va devoir mener un nouveau combat : celui de protéger Eve, enceinte...
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il y a 6 mois
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il y a 5 ans
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On reconnait à l'Italie de grands réalisateurs (Pasolini, Leone, De Sica, Bertolucci, Bologni, Fellini, et mes préférés, Antonioni, et Visconti, liste non exhaustive). Ce sont quelques uns des noms que l'on connait le plus. On oublie ceux qui ont versé dans le cinéma de genre, les passionnés de la bobine violente (Deodato), les esthètes (Argento, Luci), les "ringards" tardivement reconnus (Mario et Lamberto Bava) ou les ringards tout court et là ils sont légion (Bruno Mattei, Serfio Martino ou encore Enzo G. Castellari).
Dans un souci d'équité intellectuelle, et après être tombé sur cette rareté qu'est Adamo ed Eva (1983), je me suis lancé dans l'aventure d'une traduction. Faut dire que depuis petit, le cinéma transalpin m'a toujurs plu. De ses chefs-d'oeuvre atemporels, à son cinéma b et z.
Réalisé par un binôme, Luigi Russo et Enzo Doria (respectivement crédités sous les noms de John Wilder et Vincent Green, pour faire bien), Adam and Eve sort en 1983. Surffant plus ou moins sur le succès de La Guerre du Feu de Jean-Jacques Annaud en 1981, les deux compères tentent l'aventure biblique en pays préhistorique.
Il fallait s'y attendre, le résultat est aussi pitoyable qu'un écrit de (bip). Plus encore, le cataclysme est total, les dés sont pipés : cet Adam, cette Eve, aussi beaux soient-ils, semblent perdus dans un espace-temps insondable. Et les courbes de la belle n'y peuvent pas grand-chose.
Entre La Montagne du Dieu Cannibale (1978) pour la belle demoiselle victime de vilains messieurs, Le Lagon bleu (1980) pour la bluette insipide et le culte Cannibal Holocaust (1980), ce long-métrage se perd dans un océan de lieux communs, et dans l'insolite.
Vraie série z, cet Adam ed Eva promet du lourd. Comme toute bonne production de ce genre, il y aura force stock-shots, des paysages dépaysants, des amours contrariées, un jeu d'acteurs pitoyable, une réalisation déprimante et quelques fous rires salutaires... (pas nécessairement dus à un quelconque produit illicite). On notera une touche d'érotisme salvatrice pour les puceaux tels que moi...
Les années 80 ont vieilli, mal vieilli. Mais rien n'y fera, toute bobine est bonne à être (re)connue car ici, je m'adresse aux passionnés du genre.
Avertissement : certaines séquences sont assez violentes, le film est à réserver à un public averti.
2/5 (pas terrible)
bonjour merci beaucoup pour le partage 🙏