Chaque fin de semaine et en été le jeune Marcel et sa famille passent leurs vacances dans les collines au-dessus de Marseille. Marcel a hâte de retrouver son «petit frère des collines», Lili des Bellons. Mais le passage par les berges du canal à travers des domaines de châtelains est une véritable aventure, et une angoisse renouvelée pour Augustine, quand Bouzigue offre la possibilité de gagner du temps pour rejoindre par ce raccourci le lieu de leur villégiature. C'est toutefois Isabelle, fille d'un prétendu poète, qui monopolise l'attention du jeune Marcel, et pour laquelle il consent des sacrifices qui inquiètent sa famille et son ami.
Jean Maurel
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Petit et laid, Ugolin, le dernier des Soubeyran, revient du service militaire. Il retrouve son oncle, le Papet, à qui il dévoile son projet : rester au pays pour cultiver des œillets. Convaincu que l’affaire peut être rentable, le Papet accepte de financer l’entreprise. Il faut donc trouver une terre, ensoleillée bien sûr mais surtout bien arrosée. Celle de Pique‐Bouffigue ferait l’affaire. Le Papet tente, en vain, de convaincre le vieillard irascible de lui céder son bien. Celui‐ci perd la vie dans le bref affrontement qui s’ensuit. À la surprise générale, un héritier se présente, Jean Cadoret, un bossu qu’accompagnent sa femme et sa fille…
Ugolin a réussi. Les œillets qu’il cultive sont splendides, grâce à la source des Romarins. Mais il est bourrelé de remords. N’a‐t‐il pas tué, voici 10 ans, son ami Jean de Florette, pour lui voler sa source ? Manon, la fille du défunt, est devenue une belle et farouche bergère, qui garde des chèvres dans les collines. Ugolin en est amoureux. Mais Manon sait qui a tué son père et repousse violemment son hideux soupirant. Le hasard lui fait découvrir la source des Romarins. Utilisant des pierres, elle en dévie le cours. Dans le village privé d’eau, les langues commencent à se délier. Ugolin et le Papet voient leur crime remonter à la surface…
«On est des gagne-misère, mais on n'est pas des peigne-culs», telle est la philosophie de Garris, homme simple, généreux et quelque peu poète qui vit au bord d'un étang avec son ami Riton, qui élève trois enfants turbulents issus de son second mariage. Riton, de temps en temps, noie son chagrin dans le vin rouge pour tenter d'oublier sa première femme et grand amour. Autour d'eux il y a également Amédée, un rêveur passionné de lecture, Pépé, un ancien du marais devenu riche et Tane, le conducteur du petit train local. Un jour, Garris rencontre une jeune femme, Marie.