Au début du siècle, la politique et l'amour amènent une femme à se faire justice pour défendre son bonheur et celui de son mari. Décembre 1907, Joseph Caillaux, ministre des Finances, reproche à Andrieux, son inspecteur, de lui remettre un rapport incomplet.

Bernadette Soubirous a 22 ans lorsqu'elle rentre au couvent de Nevers en 1866. Native de Lourdes, elle y a été plusieurs fois visitée par la Sainte Vierge. Sa foi est lumineuse. Rustre et généreuse, elle accepte de souffrir en toute abnégation. En septembre 1878, elle est admise à prononcer ses voeux éternels. Elle meurt le mercredi de Pâques 1879 à 3 heures, comme Jésus Christ selon les Evangiles.

André Martell, industriel dans le secteur de la chaussure, vit avec sa femme, son fils, ses deux filles, sa nouvelle domestique et enfin, sa belle-mère. A l'insu de la famille, celle-ci a installé des micros dans tout l'appartement. Elle se sert de ces enregistrements pour l'écriture de son premier roman, dont le personnage principal est son gendre. Le livre, intitulé modestement «Mon gendre et moi», est publié. Ce qu'elle y raconte suffit à intéresser Gaspard, un inspecteur des impôts, avec lequel André accumule gaffes et maladresses.