Fin des années 1980, dans le Nord de la France, des femmes sont violées tôt le matin, toujours de la même manière, sur la même route, le long de la rivière la Sambre. Les policiers ne prennent pas la mesure de ces agressions et ne font pas le lien entre elles. La justice est débordée devant les dossiers qui s’accumulent. Il faudra trente ans pour arrêter l’homme responsable d’au moins 67 viols.
Marc Herpoux
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Un jour, dans le nord de la France, des tombes sont retrouvées profanées. Des morts ont été déterrés avant d'être installés dans des maisons-témoins de la région. La police, sur le qui-vive, a investi les lieux. Au milieu des corps, des meubles immaculés et des photos de familles idéalisées, Sandra Winckler, jeune inspectrice chargée de l'affaire, découvre la photo de Paul Maisonneuve. L'homme est une ancienne légende de la police judiciaire de Lille, retiré du circuit depuis quelques années.
Quelque part sur l'île de La Réunion il y a 35 ans, Toman voit ses parents se faire assassiner devant lui. A 5 ans, il devient un enfant sauvage et apprend à vivre dans la montagne, seul. Aujourd'hui, Toman est pêcheur. Il ne sait ni lire, ni écrire. Confronté à la violence des hommes et à ses propres démons, Toman est, à son tour, devenu un assassin. Il tue ceux qui "font du mal" aux enfants. En 15 ans, Toman a tué six fois. Six victimes, dissimulées quelque part au plus profond de la nature sauvage de l'île. Aujourd'hui, Daphné arrive à La Réunion. Journaliste, elle cherche un homme qui a disparu il y a plus de trois mois. Celui qu'elle cherche est la dernière victime de Toman. Toman, mis en danger par l'arrivée de Daphné. Daphné mise en danger par la présence de Toman. Une rencontre. Un thriller au soleil, noir et sensuel, dans la diversité des hommes et de la nature.
Un bus à l'arrêt, moteur en marche, sur une route de campagne. A l 'intérieur, quinze passagers, tous des hommes, morts, congelés. L'enquête s'annonce longue et compliquée pour Sandra Winckler et l'équipe de la PJ de Lille. Rien ne relie les victimes entre elles. Leur seul point commun : ils sont habillés de costumes comme pour aller à un mariage ou... à un enterrement. Les interrogatoires des familles des victimes révèlent un détail troublant : chacune d'entre elles avait sur son portable le numéro de Catherine Keemer, une photographe qui a disparu depuis 3 ans...